Présentation de l’évènement
En 2025, pour célébrer les 20 ans de collaboration entre le LaM et les Établissements Publics de Santé Mentale, le musée s’est plongé dans les archives des projets menés avec l’ensemble des EPSM de la métropole lilloise.
Depuis de nombreuses années, le LaM met un point d’honneur à l’inclusion de tous les publics dans et hors de ses murs, notamment en situation de handicap. Cette collaboration a donné naissance à des expériences novatrices comme par exemple la réalisation d’expositions par les patients de ces EPSM, permettant de favoriser l’accès à la culture, de lutter contre l’isolement et le repli sur soi et de restaurer l’estime de soi.
Cette exposition documentaire reviendra sur la genèse de ce partenariat historique à travers cinq thématiques : les résidences artistiques, les ateliers de pratique artistique et leurs restitutions, les colloques, journées d’études et expositions et enfin les accompagnements professionnels ainsi que les perspectives d’avenir pour ce partenariat.
Histoire à suivre sera présentée dans un premier temps à l’EPSM Lille- Métropole-Armentières puis circulera dans ceux de Bailleul et de Saint- André-lez-Lille. L’exposition sera prolongée par des conférences, des formations professionnelles, des visites guidées et des ateliers de pratique artistique.
Des moments conviviaux et de créativité seront également proposés aux professionnels, usagers et visiteurs pour se retrouver autour d’un café.
Commissariat
Astrid Lieven
Coordinatrice culturelle, Direction de la communication et de la culture au sein de l’EPSM
Lille-Métropole
Claudine Tomczak
Responsable de la diversité et de l’inclusion au LaM

A propos du lieu

LaM
En acceptant la donation Masurel en 1979, Arthur Notebart, qui était alors Président de la Communauté urbaine de Lille, engageait la collectivité territoriale dans une aventure qui n’était pas jusque-là dans ses attributions. Une association loi 1901 fut donc créée pour la gestion du musée d’art moderne et ses statuts permirent de structurer et d’organiser le fonctionnement du Musée. Pierre Chaigneau fut alors recruté comme conservateur pour mettre en place un programme fidèle à l’acte de donation qui précisait les volontés de Geneviève et Jean Masurel. Ce programme devait trouver sa place dans le bâtiment que l’architecte Roland Simounet était chargé de construire dans la ville nouvelle de Villeneuve-d’Ascq. Les dialogues féconds entre donateurs, architecte et conservateur permirent l’ouverture, en 1983, d’un musée associant parfaitement les fonctions de conservation et de diffusion grâce à des salles d’exposition permanente et temporaire, un parc de sculptures, un auditorium, une bibliothèque, un service éducatif et culturel. Joëlle Pijaudier-Cabot succéda à Pierre Chaigneau en 1987 et exerça ses fonctions jusqu’en 2007. Pendant cette période, une politique active d’acquisitions et une programmation de grandes expositions d’art moderne et contemporain hissèrent le Musée à une reconnaissance internationale. Un nouvel épisode de la vie du MAM commença quand la collection d’art brut de L’Aracine fut donnée au Musée en 1999, engageant la Communauté urbaine de Lille à agrandir le Musée afin de présenter de façon permanente l’art brut aux visiteurs. Le Musée devenait celui de l’art moderne, de l’art contemporain et de l’art brut. En 2008, fut choisi un nouveau nom, le LaM (Lille Métropole, musée d’art moderne, d’art contemporain et d’art brut), annonçant la réouverture du Musée dans sa nouvelle configuration.
1 allée du Musée, VIlleneuve-d'Ascq